Quiconque a déjà suivi un régime ou voulu arrêter de fumer sait combien le changement peut être difficile. Même si les gens veulent un changement, la mise en œuvre n'est généralement pas facile.
Personne n’aime le changement
Et ce qui est déjà difficile dans le "petit" l'est encore plus dans le "grand". De nombreuses personnes ne se sentent pas à l'aise dans une relation ou même dans un emploi, mais hésitent à prendre les mesures nécessaires pour apporter un changement.
En outre, à une époque où l'évolution est de plus en plus rapide, la pression du changement ne cesse de croître, notamment dans le monde du travail. Les cycles de changement sont de plus en plus courts. Les mots-clés sont : la numérisation et la "gestion du changement" deviennent de plus en plus importantes.
Pour comprendre pourquoi les gens ont souvent du mal à accepter le changement, vous pouvez répondre à quelques questions pour vous-même.
Comment se déroule votre journée de travail entre le moment où vous vous levez et celui où vous partez au travail ? Relativement identiques ou constamment différentes ? À quelle fréquence changez-vous votre itinéraire pour vous rendre au travail ? Combien de messages d'accueil différents utilisez-vous au téléphone ? Combien de fois pensez-vous ou parlez-vous de "l'homme typique ou de la femme typique", de "l'Allemagne typique", de "l'autorité typique" ou d'autres termes similaires ?
La plupart des gens remarqueront que la plupart de nos comportements, pensées et sentiments sont largement automatisés. Nous évoluons dans des habitudes, notre perception et notre expérience sont structurées par des modèles et des stéréotypes "éprouvés", et cela se produit souvent sans que nous en soyons conscients.
Cela présente des avantages décisifs, car cela permet de réduire la complexité, d'adopter un comportement rapide et (le plus souvent) adapté et, surtout, d'économiser tout simplement de l'énergie.
La part du cerveau dans la masse corporelle totale n'est que d'environ 2 %, mais il absorbe environ 20 % de la rotation de l'énergie. Il est tout à fait raisonnable que le cerveau tente d'économiser de l'énergie et recourt donc à des modèles.
Pourquoi avons-nous du mal à apprendre de nouveaux comportements ?
Le "traitement contrôlé de l'information", qui est toujours nécessaire lorsque nous apprenons quelque chose de nouveau, s'effectue en grande partie au niveau du cortex cérébral, qui est un "consommateur d'essence" et surtout très limité dans sa capacité de traitement.
Par exemple, lorsque nous apprenons à conduire une voiture, cela exige une introspection et une maîtrise de soi intenses ("laissez l'embrayage venir long"), ce qui, en plus de la nécessité de surveiller la circulation, met à rude épreuve bien plus que les nerfs de l'apprenti conducteur.
Avec une répétition croissante (expérience), le comportement "s'infiltre" dans l'"inconscient" de l'automate, la conduite se fait toute seule et le cerveau peut se consacrer à d'autres choses. (Les statistiques annuelles des accidents montrent que ce n'est pas toujours avantageux).
En conclusion
Le cerveau aime les routines. La neurobiologie montre même que lorsque nous bougeons de manière familière, cela est "récompensé" par la libération des opiacés du corps.